Travailler en Freelance : Pourquoi choisir la micro-entreprise ?
Travailler en freelance, ça peut faire rêver autant que ça peut faire peur. Dans cet article dédié à l’entrepreneuriat, nous allons voir les détails du régime micro-entrepreneur. La définition, les différents statuts, régimes fiscaux et spécificités administratives. L’objectif de cet article est de vous donner les premières bases de connaissances sur l’auto-entrepreneuriat. Ainsi, à l’aide d’autres articles complémentaires, vous serez en mesure de décider si la micro-entreprise est faite pour vous.
Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ?
Toute personne porteuse de projet et souhaitant ouvrir une entreprise seule peut créer une micro-entreprise. La porteuse de projet sera donc salariée unique de sa micro-entreprise. Elle pourra bénéficier d’un régime fiscal simplifié, ainsi que d’autres spécificités que nous allons voir tout au long de cet article.
Un des premiers avantages de la micro-entreprise réside dans le paiement des cotisations. En effet, ils sont proportionnels au chiffre d’affaires que génère la micro-entreprise. Cela signifie que le micro-entrepreneur ne paye aucune cotisation s’il ne gagne rien.
Les différents statuts juridiques pour travailler en freelance
Il existe aujourd’hui trois statuts différents pour créer une micro-entreprise.
- EI : L’entreprise individuelle
- EIRL : L’entreprise individuelle à responsabilité limitée
- EURL : L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée
Dans cet article, nous n’allons pas nous attarder sur la 3ème option.
Le choix du régime fiscal pour travailler en freelance
Travailler en freelance ne signifie pas échapper aux impôts. En revanche, le système est là encore, assez simplifié. Le micro-entrepreneur a le choix entre deux options pour son régime fiscal. Il pourra opter ou non pour le versement libératoire. Afin de connaître les détails de ce choix, rendez-vous sur le site de la CCI, qui récapitule toutes les informations dans un tableau plutôt bien conçu.
Comment s’immatriculer pour travailler en freelance ?
Le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) requiert l’inscription de toute personne souhaitant créer une micro-entreprise. Pour s’inscrire et s’immatriculer, les personnes souhaitant travailler en freelance ont plusieurs portails, notamment :
La déclaration sera ensuite prise en charge. L’organisme de référence sera différent en fonction de la nature de l’activité exercée.
Un système de comptabilité simplifié
Travailler en freelance signifie être son propre patron. Avec les statuts que nous avons évoqués plus haut, cela signifie également être seul dans son entreprise. Il est en effet de la responsabilité du micro-entrepreneur d’assurer tous les métiers basiques d’une entreprise classique. Il est son propre patron, mais également son propre commercial, son propre comptable…
Parlons justement de comptabilité. Heureusement pour les micro-entrepreneurs (qui ne sont pas tous experts comptables pendant leur temps libre), le système de comptabilité est très simplifié. Attention, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas du tout s’en occuper. Cependant, un simple répertoire avec les dépenses et les recettes est suffisant.
En effet, la TVA n’est pas prise en compte dans les calculs de la micro-entreprise. Tout est donc facturé en hors taxe. Il n’y a pas de calculs annexes, ni de récupération de TVA.
Tenir à jour un tableau des dépenses et des recettes est toutefois très important. En effet, le micro-entrepreneur doit déclarer son chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres. Pour ma part, mes déclarations sont effectuées sur le site de l’Urssaf. Tous les mois, le déclare la somme exacte que j’ai gagnée. Le site effectue ensuite un calcul pour m’informer des cotisations correspondantes que je dois verser.
Travailler en freelance = chiffre d’affaires limité
Tous les micro-entrepreneurs sont soumis à une limite de chiffre d’affaires. Si le chiffre d’affaires dépasse la limite, plusieurs contraintes sont alors appliquées. Tout d’abord, cela peut entraîne une apparition soudaine de la TVA. En effet, la TVA sera prise en compte à partir d’un certain montant, que nous allons détailler par la suite.
Également, cela entraîne la perte du statut de micro-entrepreneur. En effet, une micro-entreprise qui gagne « trop », se doit de devenir une entreprise classique, de type SARL par exemple.
Voyons donc à travers ce tableau, quelles sont les limites de chiffres d’affaires et les règles qui s’appliquent en cas de dépassement.
Les choses importantes à garder en tête pour travailler en freelance
- Avoir un business plan complet
- Avoir une offre juste et cohérente pour trouver un public
- Investir dans le web s’il le faut (Site web, réseaux sociaux, communication)
- Se rapprocher de conseillers compétents en termes de comptabilité, ainsi que de fiscalité
- Continuer à se former régulièrement
- Avoir une persévérance et une motivation en béton
En outre, retrouvez plus d’informations sur les métiers du web en freelance, sur le blog de bambou :